Si jusqu’ici elle doutait encore de l’importance de ses rêves alors, le rêve fait à la veille, ce même climat dans la salle et la marque sur sa peau étaient la preuve que ses rêves ne pouvaient être rien d’autre qu’une autre forme de la réalité. Une réalité masquée qu’elle pouvait ressentir et voir. Le monde de mes rêves chapitre2
Ajouté aux rêves dans lesquels elle se faisait traquer dans ce bâtiment, cela lui donnait l’envie d’abandonner le travail et de partir. Mais étrangement, elle avait ce sentiment en elle qui lui demandait d’y rester. Mais pourquoi devrait-elle y rester?
Avec ses rêves qui s’intensifiaient jour après jour et qui devenaient de plus en plus difficile à supporter, elle se sentait fatiguer et n’avait plus que très peu d’énergie à donner pour le travail. La fille qui chantait alors « Je suis nouvelle » à son arrivée dans la ville avec beaucoup d’espoir pour l’avenir devait maintenant faire face à une autre réalité qu’encore une fois, elle n’avait pas choisi.
NOUVELLE
Je suis nouvelle (je suis nouvelle)
As-tu au moins pris de mes nouvelles? (De mes nouvelles)
Aujourd’hui je suis là, pour explorer mon monde, mon univers à moi
C’est ce que je suis, je suis nouvelle
Oh oh
Une nouvelle chance, une nouvelle voie, une nouvelle réalité
Naitre à nouveau, Se faire entendre, Prendre un nouveau départ
Car aujourd’hui je suis
Refrain !
Oh oh
Une nouvelle page, Une autre histoire, De nouvelles aventures,
Recommencer et espérer, Faire des nouveaux choix
Car aujourd’hui je suis
Refrain !
Une nouvelle dance, Des nouveaux pas, Un nouveau rythme
Il faut y croire et espérer, Laisser briller son étoile
Et faire entendre sa voix
Je suis nouvelle (je suis nouvelle)
As-tu au moins pris de mes nouvelles ? (de mes nouvelles)
Aujourd’hui je suis là, pour explorer mon monde, mon univers à moi
C’est ce que je suis, Je suis nouvelle.
Le monde de mes rêves chapitre2
Cette chanson et ses paroles ne seraient plus qu’un souvenir de ce qu’elle espérait en arrivant dans la ville car ce qu’elle avait prévu, les rêves n’y étaient pas inclus. Au moins cette fois, cela n’avait rien à voir avec les relations amoureuses. Tout du moins, c’est ce qu’elle pensait. Quelques jours après, elle fera un autre rêve dans le même sous-sol, mais cette fois, la construction n’était pas juste semblable mais, identique à la réalité.
Dans ce rêve-là, elle faisait comme d’habitude les visites et décida d’entrée dans une salle où était stockés le matériels et les documents de l’entreprise. Là-bas, il y avait tout un carton de clés USB et elle décida d’en prendre une. Seulement, elle changea d’avis toute suite après car son acte serait considéré comme un vol et être une voleuse est tout ce qu’elle n’était pas. Dans ce local, il y avait un bureau tout au fond qui était celui du responsable. Elle y entra et constata une autre porte qu’il n’existe pourtant pas dans la réalité.
Curieuse, elle alla ouvrir cette porte qui donnait à un autre site. Elle entendit cette voix à l’intérieur qui lui disait qu’il s’agissait de la maison blanche et que ce site appartenait au président de la république. Alors, elle se mit à admirer l’étendu de ce terrain, les espaces verts, le rang et les chevaux. Et toujours avec autant de curiosité en elle, elle décida de se rapprocher de plus près en se demandant ce qu’il y avait à découvrir. Elle ferma alors la porte derrière elle et avança. Le monde de mes rêves chapitre2
A peine quelques pas devant, elle vu un animal. C’était un criquet géant avec la longueur d’un serpent. Et malgré les caractéristiques physiques de cet animal, elle se dit qu’après tout, ce n’est qu’un criquet et il ne peut être dangereux. Elle essaya alors d’avancer et l’animal se mit au travers de son chemin, rugissant tel un lion près à dévorer sa proie. Prise de peur, elle voulut faire demi-tour mais, il était trop tard car la porte ne s’ouvrait que de l’intérieur. Elle devait alors affronter sa peur de cet animal pour s’en sortir.
Elle ferma les yeux et prit une profonde inspiration en se disant que : « Ce n’est rien, je peux y arriver. Il me suffit juste d’arriver de l’autre côté de la route et ça, je suis capable de le faire ». Elle prononçait ses mots en avançant et avant qu’elle ne finisse, elle avait fini le chemin et se tenait de l’autre côté. Elle se retourna pour regarder derrière en se demandant comment elle avait fait pour y arriver. Et plus encore, ce qu’elle faisait là car on aurait dit qu’elle n’était plus au même endroit.
Il y avait plus le bâtiment d’origine et encore moins le lieu où elle se rendait mais pourtant, c’était bien le même site comme à deux époques différentes. Tout n’était qu’illusion. Sur cette route, elle remarqua la présence d’un marchand de glace et décida de s’en acheter une avant de rentre à la maison. Le rêve s’acheva alors.
Encore un rêve qui dura toute la nuit et qui laissa sortir de son sommeil encore plus fatigué qu’elle ne l’était au couchée. Le matin en saluant son collègue au bureau :
- Bonjour,
- Bonjour,
- Comment vas-tu?
- Je vais bien
- Bien? Tu en es sur? Tu as l’air plutôt épuisée. Qu’as-tu fait durant la nuit?
- Monsieur Adrien, la plupart du temps quand on répond : « bien », ce n’est pas parce que c’est le cas mais, plutôt qu’on voudrait éviter de répondre à la question : « pourquoi? » qui arrive juste après.
- Ah! Et tu ne veux pas me dire ce qui ne va pas?
- Je ne préfère pas et je doute que tu y comprennes quoi que ce soit et que tu puisses m’aider.
- Ok, comme tu veux.
Elle ne se sentait pas encore capable de se lier d’amitié avec ceux qui l’entouraient. Tout le monde pouvait être responsable de ses rêves et faire partir de cette secte. Et puisqu’il s’agissait d’une association de plusieurs entreprises, elle attendrait le temps de se rassurer que ses collègues n’en fassent pas partis. En espérant que ça ne soit vraiment pas le cas.
Le monde de mes rêves chapitre2