CHAPITRE 18 : L’ILLUSION D’UN BONHEUR ESPERE
L’eyra était entre deux amours dont l’un lui plait et l’autre dont elle est amoureuse. Blaise a ce qu’il faut pour un avenir brillant et est issu d’une famille aisé. Henri, lui est intelligent et a fortement besoin d’une assistance pour l’aider et l’encourager, mais est issu d’une famille prolétaire. Avec Blaise, elle était joyeuse, elle se sentait bien et en sécurité. Avec Henri, il y avait toujours des disputes, mais elle se sentait aimé. Edeva, ange, démon, chapitre18
A la veille du nouvel an, elle choisit de passer les dernières heures de l’année au côté d’Henri. De nouveau, elle s’était faite toute jolie pour son homme qui ne l’amena pas danser ce soir-là car, elle le rencontra sur la route déjà saoule et ne tenant plus assez bien sur ses jambes. Encore une fois, il avait réussi à gâcher sa soirée. Dans sa tristesse, elle se rappela de tous les programmes arrêtés avec lui qui n’ont jamais vu le jour. Elle se disait qu’au final, tout n’était que déception avec lui. Elle se souvint de ce jour de saint valentin où elle espérait passer une soirée romantique avec lui. Ce soir où il n’avait rien trouvé de mieux que de lui offrir des fleurs de couleur rose et de l’amener dans la chambre d’un de ses amis.
Lui, qui avait transformé sa chambre en bordel avait choisi emmener sa petite-amie dans un autre bordel. De plus, comme couleur de l’amour, L’eyra préférait les roses blanches synonyme de pureté, de paix, d’équilibre, de sérénité et de lumière, à la place du rouge qui représentait des sentiments contradictoires comme l’amour et la haine. Bien que le rose en amour ait des valeurs comme le romantisme et la douceur, elle trouvait que les caractéristiques de la couleur blanche étaient ceux qui concouraient à l’amour, surtout l’amour de la vie.
Ce soir-là, son réveillon du nouvel an ne se passait pas comme prévu. Triste, elle pensait fortement à Blaise. Sur l’effet de fortes pensées la reliant aux deux hommes, elle fut inspirée et écrit : « Toi et Lui » une chanson adressée à l’un des deux hommes qui lui permis de comprendre où était sa place et son véritable bonheur.
TOI ET LUI
C’est incroyable ce sentiment qui m’habite
Inimaginable pour moi ça l’était pourtant
Impossible même je disais souvent
Comment aimer deux hommes?
Mais voilà, je suis là
Toi tu me plais et lui, je l’aime
Dans tes bras souvent tu vois, je pense à lui
Mais tu me plais seulement, je l’aime
A chaque caresse et tendresse de toi, tu vois parfois j’aimerai que ça soit de lui
Que ça me vienne de lui
Toi, tu as su m’offrir cette lumière qui me manquait
Toi, tu sais quoi faire quand la vie me déplait
Et tu me prouves chaque jour que l’amour à deux est ce qu’il y a de beau
Mais tu vois je n’arrive pas à m’y faire
Car tu me plais, mais lui je l’aime
Dans tes bras souvent tu vois, je pense à lui
Mais tu me plais seulement, je l’aime
A chaque caresse et tendresse de toi, tu vois parfois j’aimerai que ça soit de lui
Que ça me vienne de lui
Parfois égaré entre la réalité et le rêve
Aujourd’hui entre l’amour et l’illusion
Je ne me retrouve pas.
Avec toi je ne vis que de merveilles
Tout ce qu’il y a de meilleur me vient de toi
Avec lui ce n’est jamais pareil
Ou on s’aime ou alors on se hait
C’est toujours la même histoire
Entre toi et lui
Comment faire un choix
Toi tu me plais et lui, je l’aime
Dans tes bras souvent tu vois je pense à lui
Mais tu me plais seulement je l’aime
Et chaque caresse et tendresse de toi, tu vois j’aimerai que ça soit de lui
Que ça me vienne de lui
Lui, c’est mon amour
Mes joies et mes peines
Lui, c’est ma réalité
Ma place est à ses côtés.
Edeva, ange, démon, chapitre18
L’eyra avait fait son choix, mais s’attardait à le communiquer car Henri avait découvert ses multiples échanges téléphoniques avec Blaise. Seulement, il faisait la bêtise de l’encourager à continuer pour voir à quel point Blaise tenait à elle. Il a été surpris de voir qu’elle pouvait passer des heures au téléphone à discuter avec un autre.
L’eyra avait compris que c’était de la jalousie qu’il essayait de masquer en restant aussi calme. Elle adorait ce nouveau feu de la passion qui animait leur relation, donc elle continua à jouer le jeu. Pris de colère un soir et dans l’intention de mettre fin à la relation de L’eyra et Blaise, Henri lui arracha son téléphone des mains et le détruisit, ainsi que les puces afin qu’elle ne soit plus joignable. À partir de là, Blaise était hors circuit car ne pouvait plus la joindre.
Nous étions le huit mars, la journée internationale de la femme. Blaise réussi à avoir son nouveau numéro de téléphone et l’invita pour la célébrer avec lui. Henri également l’avait invité, mais, il ne l’avait prévenu que ce soir qu’il passera la chercher à son nouveau boulot. En effet, elle travaillait depuis peu comme serveuse dans un bar. Il était déjà vingt-trois heures et c’était de la fermeture. Henri devait passer la chercher. Au même moment, elle pensait sérieusement à aller retrouver Blaise, le premier à qui elle avait dit oui pour l’invitation. Heureusement, Blaise eu un empêchement et elle en profita pour lui demander de ne plus la rappeler car elle ne voulait pas de relation avec lui.
Maintenant elle s’impatientait de retrouver son homme et aidait son chef à tout ranger. Plus tard, il l’a saisi de force derrière le comptoir et l’embrassa. Pourtant en colère, elle ne put lui reprocher de quoi que ce soit car Henri était arrivé. Mauvaise surprise, il était accompagné de ses amis. Décidément, il n’y avait jamais de temps rien que pour eux et tant mieux car, elle se disait qu’il serait top occupé avec ses amis pour remarquer qu’elle était distraite. Edeva, ange, démon, chapitre18
Préoccuper par la scène qu’elle venait de vivre étant donné que ce n’était pas la première fois que cet homme l’embrassait ainsi, car la première était devant les clients. Seulement, il lui avait rassuré en disant que c’était pour éloigner les clients aux mauvaises intentions d’elle. Ce soir-là, ils étaient tous seuls et presque enfermer dans ce bar alors, rien ne pouvait justifier son acte. Elle comprit alors que toute cette gentillesse, cette compréhension était en fait une façade pour la mettre en confiance et mieux abuser d’elle. Elle ne dit rien à Henri, mais avait décidé d’arrêter ce travail dont le patron était un pervers et le salaire minable.
Quelques mois après, elle décida de reprendre l’université. Elle avait compris que c’était là-bas sa place car les petits boulots ne lui allaient pas. Elle avait compris que le dehors était beaucoup trop risqué et qu’elle ferait mieux d’arrêter avant d’être déçue par tout le genre masculin qu’elle pouvait rencontrer.
En seulement un an, elle eut deux aventures, un patron pervers mais, était resté amoureuse du même homme. Du coté professionnel, elle a été vendeuse des denrées alimentaires, ensuite serveuse pour un bar, elle fit du marketing en commerce ambulant des produits de beauté, et ensuite, pour des produits de phytothérapie. Tout ceci, pour finalement dire : « Maman, tu as raison, je dois absolument retourner à l’école. Je ferai ce que tu veux comme concours, mais j’ai déjà choisi l’université où je veux aller.»
Il était toujours évident que la vie ferait tout pour nous ramener sur le chemin qu’elle nous a tracé. En somme, elle eut les une année de liberté qu’elle avait souhaité. Un an presque sans rêves, sans cauchemars. Toute une année durant laquelle elle put prendre ses propres décisions et fit face aux conséquences. Mais tout ce qu’elle vécut durant cette année avait concouru à la ramener sur le chemin qu’elle devait suivre. L’université, le lieu qui sera le début d’une nouvelle aventure.
Quant à sa relation avec Henri, tout était sans espoir. Il n’allait pas changer, car devenait de plus en plus conforme aux délinquants du quartier. Elle décida alors que leur relation prendrait fin d’elle-même une fois de retour à l’université car, elle décida de devenir distante et trop occuper pour lui accorder du temps. Son plan de rupture était planifié, mais elle ne s’attendait pas à la surprise que lui préparait Henri. Une surprise qui allait donner un tournant définitif à leur relation.
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